Mon expérience de volontariat
Cela fait maintenant plus de deux mois que je suis partie de France, je suis en voyage en Équateur ! Quand j’y pense, cela me paraît dingue… Parce que j’ai eu tellement de doutes, de questionnements.
Parce que la société en général me dit d’avoir peur, ou de ne pas oser faire ce genre de choses. Mais je me souviens aussi, quand j’ai réalisé que je partais deux semaines plus tard en direction de l’Equateur, j’ai commencé à paniquer, je me suis dit aussi, que ça pouvait être intéressant seulement si je dépassais cette peur !
D’une certaine manière également, si moi je peux le faire, vous pouvez aussi le faire facilement !
Alors pourquoi ?
Parce que justement, c’est une sortie de zone de confort, donc ça ne peut être que positif, et j’ai aussi l’impression que j’aime voir où sont mes limites en ce moment. L’avantage est que ça me permet de voir que je peux éliminer de nombreuses barrières que je me suis mises à moi-même ! Par exemple, mon voyage a commencé par le fait que j’ai dû prendre trois avions, alors, c’est sûr, je ne suis pas la seule à avoir fait ça, mais c’était une première pour moi, aller si loin de mon pays, où j’ai passé le plus clair de mon temps jusque là, pour moi avant mon départ, ça faisait beaucoup de nouvelles choses. Donc, d’avoir réussi sans problèmes, a sûrement été la première de mes satisfactions !
Je voyage, mais de quelle manière ?
Je suis partie de France, pour l’Equateur, mi-décembre. Depuis ce moment-là, je fais donc du volontariat, je vais donc d’endroits en endroits, pour vivre un moment dans des lieux différents, pour une durée qui peut aller d’une semaine à un mois (il est tout à fait possible de rester plus longtemps). Jusqu’ici, j’ai fait essentiellement du volontariat en permaculture, et en éco-construction. On en apprend des choses !
Mon volontariat au sud de l’Equateur, était centrée sur la permaculture, j’ai donc pu planter des choux, du curcuma, et autres légumes, désherber, récolter. L’un de mes plaisirs là-bas était par exemple de pouvoir aller au jardin juste avant de cuisiner, et ensuite de faire une belle salade fraîche, ou un autre plat, mais se laisser inspirer par le jardin, c’est super, vous ne trouvez pas ? J’ai aussi pu planter des arbres, notamment en pleine montagne, et découvert de nombreux fruits, comme les maracuyas (en français, ce sont les fruits de la passion), et les papayes par exemple.
Cela fait déjà plus de deux mois que je voyage en Equateur de cette manière ! Je suis ultra-reconnaissante de ce que j’ai le privilège de vivre durant ce voyage !
Pourquoi cette forme de voyage me plaît tant ?
Voyager de cette manière, en faisant du volontariat, permet de rencontrer assez naturellement des gens, du pays que je visite, en plus bien sûr de mieux connaître les habitants d’Equateur, on peut avoir une vision intérieure du pays que l’on visite. Et bien sûr, j’ai pu découvrir des lieux que je n’aurais pas découvert en temps que « simple touriste » !
Parce que je ne me sens pas touriste (et c’est parfait pour moi !) et que j’aime l’idée du partage, de l’échange de savoirs, le partage de moments de vie, et bien d’autres raisons encore…
Je sens comme un air de liberté au quotidien, c’est une belle raison pour moi de vivre de cette manière !
Et une autre raison, qui rend très accessible cette façon de voyager, est que je ne dépense pas beaucoup d’argent (uniquement pour les voyages, et quand je me fais une pause pour visiter un peu le pays, il faut bien que je dorme quelque part, et que je mange aussi bien sûr).
Si vous aussi, vous souhaitez partir à l’étranger pour faire du volontariat, je vous conseille vivement le site de Workaway , et il y a aussi bien sûr le site du Wwoofing. Mais j’ai une préférence pour le Workaway, parce qu’en s’inscrivant sur ce site, on a accès à de très nombreux hôtes, et dans tous les continents, il vous suffit de vous laisser guider par ce que vous voulez faire, ou par les pays que vous souhaitez visiter !
Et pour ce qui est du quotidien, sur place, chez l’hôte, on est nourri et logé, en échange de quelques heures de travail chaque jour (souvent entre 4 et 5 heures), et deux jours de repos, selon le même principe que le wwoofing.
Mon bilan de cette expérience à l’étranger
Alors, oui, mon voyage n’est pas fini, mais je me réjouis de chaque jour que je peux vivre de cette manière, mon sentiment le plus fort que je ressens au quotidien, est un grand sentiment de reconnaissance, de remerciement.
Si vous vous demandez si je vous conseillerais de partir de cette manière, que ce soit seul.e ou à plusieurs, ma réponse, est bien sûr oui, pour les rencontres, les découvertes, et l’ouverture d’esprit que l’on gagne. Parce qu’il est possible que l’on soit face à des choses étranges, ou pas nécessairement en cohérence avec toutes ses convictions, par exemple, j’ai de fortes convictions en ce qui concerne les animaux, pour leur protection, et la protection du vivant en général, mais j’ai pu voir certains endroits, certaines plages par exemple polluées, avec de nombreux déchets en plastique par exemple !
Voyager, de quelque manière que ce soit, amène à une grande évolution personnelle, et faire du volontariat me permet de rencontrer des personnes d’une grande diversité ! Quelle joie !
Et cela m’apprend aussi à me laisser porter par les évènements… je ne maîtrise pas tout ! Et c’est très bien.
Je finirais cet article en précisant que le volontariat n’est qu’une des manières de voyager, de nombreuses autres existent, je vous invite à découvrir cet article de Destination Erasmus, qui parle des alternatives à Erasmus, pour partir à l’étranger. Et d’ailleurs, par cet article, je participe à un carnaval d’articles, organisé par ce même blog Destination Erasmus, sur le thème « Il était une fois… une expérience à l’étranger », l’idée, c’est de permettre de réunir des blogueurs sous un même thème, et ensuite d’en faire un ebook de tous les articles écrits.
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