Pourquoi pas la vie, une relecture du destin de Sylvia Plath

Une de mes dernières lectures, ce roman de Coline Pierré, à propos de Sylvia Plath, poétesse américaine.

Pourquoi pas la vie, par Coline Pierré

La vie réinventée de Sylvia Plath, poètesse, voilà le programme de Pourquoi pas la vie. C’est un vrai coup de coeur comme lecture pour moi. Quand j’ai vu ce livre au titre attractif, et son résumé, je l’ai regardé de plus près, et j’ai eu très envie de le lire.

Et je dois dire que le livre en tant qu’objet, donne bien envie d’être pris en main, que de couleurs ! La couverture attire l’oeil !

L’histoire

Ce livre commence avec un morceau de la réalité : Sylvia Plath, poétesse américaine, se suicide dans l’hiver 1963, à Londres. Le défi, l’idée du  livre peut se résumer ainsi : et si Sylvia Plath ne s’était pas donné la mort ? On assiste donc à la réinvention de la vie de cette figure féministe. On suit donc le destin de cette femme qui se libère du regard de son mari. 

 

Ça  été brutal d’écrire ce livre, La cloche de verre. Même si elle l’a recouverte d’une légère couche de fiction pour adoucir les arêtes de la réalité, c’est son histoire.(…) Puis le retour à la maison, et la dépression qui lui était tombée dessus comme une cloche de verre, au plus chaud de l’été.

 

Ma lecture

A partir de là, je ne sais pas à quoi je m’attendais, si j’avais des attentes particulières, mais j’ai été surprise en bien !

Ce livre vient questionner le rapport de la poétesse à la vie, la dépression, la santé mentale, et surtout vient proposer une histoire profondément féministe, puisqu’elle se libère de son mari qui ne lui permettait pas de vivre pleinement son talent notamment.

Les dialogues et le récit rendent la lecture fluide, et l’histoire bien vivante. C’est le parcours d’une vie réinventée, et on peut y voir la puissance de l’écriture. Et j’ai de mon côté bien envie de lire le roman de Sylvia Plath, La cloche de verre, publiée un mois avant sa mort.

 

Et que sait-on de la vie de Sylvia Plath dans la réalité ?

Après cette lecture, ça m’intéressait d’en savoir plus sur Sylvia Plath, donc j’ai choisi quelques ressources sur cette poétesse que je ne connaissais pas, et j’en profite pour en dire plus ici.

Sylvia Plath en tant que poétesse semble être une belle figure du féminisme, dans ce qu’elle souhaitait pour elle-même dans sa vie. Elle souhaitait écrire, souhaitait aussi avoir des enfants, et désirait aussi d’une certaine manière correspondre à ce qu’on attendait d’une femme de cette époque. De ce que j’en ai lu ou entendu sur un podcast, avec son mari Ted Hugues, également poète, dans leur foyer, ils ont voulu instaurer une sorte d’équilibre, équilibre de la charge mentale – si j’utilise des termes d’aujourd’hui – , mais cela a vite tourné à l’avantage de Ted Hugues. Sylvia Plath a dû, au cours de son mariage, aider son mari, et entre autres choses, elle a dû faire passer sa poésie après celle de son mari. Après sa mort, elle est devenue une icône féministe, pour être comme morte pour ses ambitions.

Au fond, depuis toujours le monde entier ne se charge-t-il pas de lui rappeler qu’elle n’est qu’une femme ?

J’ai écouté un podcast de France Culture Sans jamais oser le demander, une émission a été réalisé à l’occasion des 60 ans de la mort de Sylvia Plath. Il y a également un documentaire sur Sylvia Plath, disponible sur Youtube qui s’appelle Mourir est un art, le titre du documentaire vient d’un de ses poèmes, Dame Lazare, qui est dans son recueil Ariel, dont voici un extrait :

Mourir est un art,

comme tout le reste.

Je m’y révèle exceptionnellement douée.

On dirait l’enfer tellement on jurerait que c’est vrai.

On pourrait croire que j’ai la vocation.

Que lire de Sylvia Plath ?

J’espère pouvoir lire son roman La cloche de verre à l’occasion, ou sa poésie comme son recueil Ariel. Ses journaux ont également été publié de manière posthume. Même si cela me pose question, que l’on puisse les lire, alors qu’il est clair que c’était des moments d’écriture pour elle. Mais d’un autre côté je dois avouer que ça m’intéresserait sûrement de les lire, pour avoir un autre regard sur la personne de Sylvia Plath.

 

 

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