Voir son steak comme un animal mort, de Martin Gibert

Je vous parle d’un livre, aujourd’hui… un livre engagé vers le véganisme, sous l’angle de la psychologie morale. 

Que vous soyez omnivore ou végane, ou même si vous ne vous êtes pas encore posé de questions sur votre alimentation, et mode de vie. Je vous conseille vivement ce livre engagé !

Voilà comment ce livre commence :

« J’aime la viande. L’été venu, lorsque l’odeur des barbecues envahit les ruelles de Montréal, je ravale ma salive. J’aime la charcuterie, le fromage et les mouillettes qu’on trempe dans les oeufs à la coque. J’aime aussi le contact du cuir et de la fourrure. Pourtant, je ne mets plus de produits animaux dans mon assiette ou sur mes épaules. Je ne cautionne plus la souffrance animale. Je suis végane. »  

Le véganisme est donc un mouvement moral et politique pour la justice sociale.

Vous avez dit dissonance cognitive ?

Nous aimons les animaux… Oui, il n’y a pas de doutes en général ! Et pourtant, manger de la viande paraît bien naturel pour la plupart des gens. C’est ce qu’on appelle la dissonance cognitive. 

 « En psychologie sociale, la dissonance cognitive désigne l’inconfort mental qui vous saisit lorsque deux de vos croyances ou une croyance et un comportement, sont en contradiction. »

Parlons du paradoxe de la viande..

Steve Loughnan définit le paradoxe de la viande, comme cela : « La plupart des gens se soucient des animaux et ne veulent pas les voir souffrir, mais ils s’engagent dans une diète qui requiert qu’on les tue, et le plus souvent, qu’ils souffrent. Malgré cette souffrance et ces morts prématurées qui heurtent leurs croyances sur la manière dont on devrait traiter les animaux, la plupart des gens continuent à manger de la viande. »

Au fil du livre…

Au début de son livre, Martin Gibert met son attention sur le consensus en éthique animale. Quel est ce consensus ? Il s’agit de ne pas infliger de souffrances aux animaux, quand cela n’est pas nécessaire.

L’un des arguments importants selon moi, de s’orienter vers le véganisme, c’est l’argument environnemental, sur lequel Martin Gibert revient en détail, dans le deuxième chapitre de ce livre.

Dans le troisième chapitre, on y découvre les principaux mécanismes de résistances, qui permettent de faire perdurer un état de dissonance cognitive, par exemple, il y a une mention de l’argument de la tradition. Cet argument est souvent soulevé, afin de ne pas remettre en cause sa consommation de produits d’origine animale. L’auteur, cite à ce sujet, Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, « Tous les progrès sociaux ont eu lieu contre les traditions, de l’abolition de l’esclavage au droit de vote des femmes. La tradition elle-même explique, mais ne justifie rien. »

Dans le quatrième et dernier chapitre, nommé Le véganisme est un humanisme, c’est une approche intersectionnelle du véganisme qui y est présenté.

 

Bonne lecture !


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