Dis-moi comment tu voyages…

Pourquoi voyager, et comment voyager ?

Eh oui, ça c’est une bonne question, et donc cet article n’est pas rempli de Conseils d’avant voyage, ou pour aider à Voyager sereinement en solo, mais ici, l’idée est bien de se demander pourquoi l’on voyage, chacun en tant qu’individus.

 

Hier soir, je me suis replongée dans ce blog, et dans les articles que j’ai pu écrire. Tellement étrange de s’y replonger, pour certains de ces articles, c’était il y a plus de deux ans, l’impression d’avoir replongé dans des voyages que j’ai fait assez loin. Avec le recul, je ressens quelque chose proche de l’inspiration en repensant à ces deux voyages lointains. Partir avec comme seule raison, découvrir un pays par ses habitants, parce que je souhaitais faire du volontariat, pour vraiment rencontrer les habitants, et non faire du tourisme en ne visitant que des lieux « à voir » selon les guides ou offices de tourisme. Et parce que l’Amérique du Sud m’a souvent apporté, inspiré, je m’en suis parfois sentie proche sans savoir pourquoi, une sorte de fascination pour la musique, la culture et l’histoire de cette région du monde.

Voilà une bonne adresse où dormir à Vilcabamba, en pleine nature. Ici, Vilcabambaen photo, ave la vue sur les montagnes, c'est magnifique.
Pendant mon voyage en Equateur

 

Et l’autre côté, est le fait d’avoir pris l’avion pour ces deux voyages. Il semblerait que malgré mes convictions écologiques déjà bien présentes, cela ne me gênait pas de prendre l’avion. (Enfin, si cela ne me dérangeait pas, c’était bien parce que mon voyage durait trois ou quatre mois, il me semble assez évident que je ne serais pas partie pour deux semaines).

Des regrets d’avoir voyagé aussi loin (et pris l’avion pour cela ?)

Pas de regrets, non, chacun son chemin, comme je ne souhaite pas non plus dire, c’est bien ou non de prendre l’avion, on a tous nos contradictions. Mais aujourd’hui, il me semble vraiment impossible de prendre l’avion, même pour un voyage de six mois ou plus. Dans le sens où je ressens ce besoin de radicalité sur ce sujet, en plus du fait d’avoir la profonde conviction que de nombreuses alternatives existent, que l’on peut voyager en France ou dans les environs et découvrir de très jolis endroits.

Et rencontrer les habitants de la même manière que dans un pays étranger au sien. Évidemment, les raisons de mon envie de radicalité sur ce sujet sont écologiques. Et si besoin de s’en convaincre, le dernier rapport du GIEC le montre (illustration par cet article de Bon Pote avec des infographies claires).

S’émerveiller du végétal peut se faire partout, n’est-ce pas ?

 

Je me rends compte en écrivant ces mots, et à la lecture de cet article de Bon pote, Pourquoi arrêter l’avion ne devrait plus être un débat) à quel point, ce sujet de prendre l’avion ou non, est non seulement un vrai sujet, mais aussi important, et mériterait un article à part entière, et je me rends compte aussi de l’importance que j’aimerais qu’il ait dans le discours environnemental, et de ma probable dissonance cognitive sur le sujet il y a quelques années encore.

 

 

Alors comment, et où voyager ?

Je pense que tout reste possible si l’on veut voyager, et, sans prendre l’avion, et pour moi ça pose aussi la question de pourquoi voyager ?

Est ce pour profiter le mieux possible de ce précieux instant présent ? Et vivre sa vie dans son plein potentiel ?

Pour aller à la rencontre d’autres êtres humains ? Ou d’autres êtres vivants (animaux, ou plantes).  

Un voyage en se déplaçant uniquement à pied, à vélo, en train ?

J’ignore ce qui est mieux… mais ce que je sais c’est ce qui me parle, m’inspire le plus.

En deux mots, ma vision du possible en termes de voyages est qu’il y a une infinité de possibilités, ne serait ce qu’à pied et à vélo, en étant hébergé chez l’habitant, et je souhaite partager dans mes prochains articles, des pistes ou conseils pour qui voudrait se lancer (si c’est ton cas, écris moi, ça m’aidera à avoir envie de publier ces prochains articles !). Tellement sympa de se créer son propre voyage, tout comme sa propre vie d’ailleurs !

 

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