Mon quotidien en volontariat en Equateur chez Finca Fina

La vie à Finca Fina

Maintenant que je suis de retour en France depuis quelques semaines… J’ai envie d’en dire plus sur ce que j’ai vécu pendant mon voyage, par exemple en parlant ici d’un lieu que j’ai aimé, et apprécié, par les rencontres, ce que j’y ai fait, et comment je me sentais là bas… Je parle de Finca Fina, une ferme en permaculture, au Sud de l’équateur. Pour en savoir plus sur mon voyage en général, suivez ce lien, pour arriver jusqu’à mon article Il était une fois… un voyage en Equateur, oui mais en volontariat !

Pourquoi avoir voulu découvrir ce lieu ?

J’avais découvert ce lieu via Facebook, alors que je cherchais quelques infos sur le wwoofing à l’international (pour en savoir plus sur le wwoofing, mon article à ce sujet pourra vous aider). Je commençais à me dire que je voudrais un jour aller là-bas, en Equateur, comme cela fait un certain temps que je rêve de Pérou surtout, et d’Amérique du Sud. A ce moment-là, je me disais que ce serait un très bon moyen de découvrir cette région du monde, ce pays, tout en apprenant aussi plus de choses sur la permaculture. La permaculture est un domaine qui me plaît particulièrement, parce que c’est une démarche globale.

 

Comment s’organisaient mes journées ?

La vie était rythmée principalement par les repas, et les activités de volontariat (faire/porter du bokashi, plantation, désherbage,…). 

Pour l’organisation, tout était précisé dans la cuisine sur un tableau pour savoir qui fait quoi. J’ai beaucoup aimé le rythme de vie là-bas, et les moments de partage que j’ai pu vivre là-bas.

En semaine, les journées commençaient vers 7h, pour le petit déjeuner, ensuite le temps de manger, on commence l’activité du matin, jusqu’au repas du midi. Soit au jardin, au jardin situé plus bas, au café, avec les chèvres, ou autre endroit où de l’aide est nécessaire. Puis vers 12h, c’est le repas !

Le repas du midi, c’était le repas partagé par le plus de personnes, car les travailleurs mangent aussi sur place, c’est là qu’on était donc le plus nombreux. On se remet en route après le repas, jusqu’à 15h environ.

Qu’ai-je fait comme activités ?

Ce volontariat, était avant tout centré sur la permaculture, alors… concrètement, j’ai planté des choux, des tomates du curcuma, et autres légumes, désherber, récolter, trier des graines, selon ce qui était nécessaire.

J’ai aussi pu planter des arbres, notamment proche de la montagne, découvrir ce qu’était le bokashi (un engrais formé sur place, pour donner aux plantes tous les nutriments, pour l’aider à grandir). Mon séjour là-bas m’a aussi permis de découvrir de nombreux fruits, comme les maracuyas (en français, ce sont les fruits de la passion), et les papayes par exemple.

Les toilettes sèches

A Finca Fina, ce sont des toilettes sèches !

C’est quoi le principe ?

Eh bien, c’est simple, ce sont des toilettes sans eau, mais basiquement c’est la même chose que pour des toilettes « normales », avec eau devrais-je dire. Mais on met de la sciure, au lieu d’utiliser de l’eau. Beaucoup de personnes à Finca Fina souvent, donc besoin de grande capacité… Il y a 4 toilettes sèches, et une partie avec des urinoirs pour les hommes. Le nettoyage des toilettes sèches se faisait une fois par semaine.

Ensuite, on nettoie les poubelles, on remet en place, et on en profite pour nettoyer les toilettes, côté usager, et les douches.

La préparation des repas

A Finca Fina, on était deux à la préparation des repas. L’avantage dans un endroit comme celui-là, c’est que les repas sont assez variés… sûrement grâce aux différentes nationalités, et aux légumes frais je suppose !

C’est une chose que j’aimais beaucoup au quotidien, était de pouvoir sortir dans le jardin, et voir ce qu’il y a comme légumes que l’on peut utiliser, comme le chou kale, les betteraves, les blettes, les carottes, les tomates, le basilic, le thym,… Pour moi, c’était un bonheur d’avoir tous ces légumes frais, et de se laisser inspirer par le jardin pour préparer le repas. Toujours varié le petit déjeuner, suivant qui le prépare, fruits, œufs, pommes de terre, granola, porridge, …

 

Une belle expérience au sud de l’Equateur, un endroit où je suis restée un mois, mais où le temps est passé très vite. Avec de belles rencontres, et de très beaux moments passés, sous la chaleur du soleil d’Equateur.  Cette expérience était très enrichissante pour moi, au niveau humain, en grande partie. Je ne peux que vous encourager à faire du volontariat, dans un lieu, un pays qui vous inspire, et surtout dans un projet qui vous parle ! Le bilan n’en sera sûrement que positif. 

 

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